Table des matières:
- Les premières tentatives: Paulov et les névroses expérimentales
- Le groupe Yale
- Techniques de contrôle de la respiration
- Techniques d'exposition
- Technique de désensibilisation systématique
- Techniques aversives
- Techniques de biofeedback
- Techniques d'implosion et d'inondation
Évaluation: 4,7 (3 votes) 4 commentaires
Bien que nous ayons déjà fait un examen principal de l'histoire de la psychothérapie et des principaux courants psychologiques, la thérapie et la modification du comportement sont fondamentalement liées aux hypothèses comportementales, et sa recherche académique et son application ultérieure à la population sont celles qui ont généré le plus grand nombre. des techniques de traitement des troubles, même s'il est vrai que d'autres courants, peut-être sans autant de variabilité des techniques, introduisent des thérapies et des traitements tout aussi efficaces (principalement des orientations cognitives et systémiques).
Cela pourrait également vous intéresser: Les bases de la thérapie comportementale Index- Les premières tentatives: Paulov et les névroses expérimentales
- Le groupe Yale
- Techniques de contrôle de la respiration
- Techniques d'exposition
- Technique de désensibilisation systématique
- Techniques aversives
- Techniques de biofeedback
- Techniques d'implosion et d'inondation
Les premières tentatives: Paulov et les névroses expérimentales
Les explications théoriques de Paulov sur les mécanismes sous-jacents aux névroses expérimentales représentent l'une des premières tentatives pour comprendre la psychopathologie en termes de vulnérabilité psychophysiologique (Vila et Fernández, 2004).
Pour Paulov, la clé du comportement réside dans la création de connexions neuronales de nature excitatrice ou inhibitrice entre les stimuli et les réponses physiques (premier système de signal) ou symbolique (deuxième système de signal). Un comportement anormal est survenu lorsqu'il y avait un conflit entre les processus physiologiques excitateurs et inhibiteurs. Ce conflit pourrait avoir son origine dans des expériences d'apprentissage spécifiques, à la fois aversives et appétitives. Mais les expériences seules ne suffisaient pas à expliquer le désordre. Les tempéraments extrêmes, selon Paulov, étaient vulnérables à des comportements névrotiques manifestes si les individus subissaient des expériences conflictuelles ou traumatiques (Vila et Fernández, 2004).
Une partie de cette recherche s'est reflétée dans diverses études ultérieures sur différentes études psychopathologiques observées dans le cadre de l'apprentissage avec des animaux (impuissance apprise, ulcères psychosomatiques, comportement superstitieux); et il a été repris par le groupe Yale, constituant l'antécédent le plus immédiat de la thérapie comportementale.
Le groupe Yale
Le groupe de Yale était composé d'un groupe de psychologues expérimentaux, de psychologues cliniciens, de psychiatres, de sociologues et d'anthropologues qui travaillaient à l'Institut universitaire de Yale pour les relations humaines sous la direction scientifique de Clark Hull. Parmi les membres les plus éminents du groupe, à part Hull lui-même, figurait Hobart Mower. Mower a été l'un des premiers à traduire les concepts freudiens dans le langage de la théorie de l'apprentissage afin de faciliter leur test empirique. L'opérationnalisation de concepts tels que l'instinct, l'anxiété ou le conflit a été la clé pour poser définitivement les bases d'une recherche expérimentale sur les processus motivationnels.
Dans ce contexte, les approches théoriques de Hull (1943) ont été d'une importance décisive, en particulier ses idées sur les impulsions comme source d' énergie .comportement ayant le caractère de stimuli physiologiques internes, qui peuvent être innés (biologiques) ou acquis par conditionnement (psychologique), et qui, en plus du comportement poussant, facilitent l'apprentissage de ces réponses qui sont suivies de la réduction de l'impulsion (le source de renforcement). Il existe d'innombrables études expérimentales qui ont été menées sur l'impulsion de ce point de vue et qui se sont terminées par la proposition, des années plus tard, de deux sources d'énergie motivationnelle, l'une de nature interne ou de poussée - l'aurosal physiologique - et l'autre d'un externe ou l'attraction (l'incitation). Les études expérimentales sur l'anxiété et les conflits menées par Mowrer,Miller et Brown (1939) et les autres chercheurs de l'école de Yale sont des classiques incontestables qui ont eu et continuent d'avoir une influence décisive sur la recherche actuelle.
Le traitement des névroses expérimentales a été étudié, en mentionnant les travaux de JH Masserman (1943) lors de l'établissement de modèles expérimentaux d'anxiété névrotique chez les chats qui auraient une influence significative sur Wolpe. L'étude de l'hypnose a commencé dans le laboratoire de Paulov (l'hypnose étant considérée comme un analogue du sommeil), et a été reprise par Hull (qui considérait l'hypnotiseur comme une CE). En 1932, Dunlap a développé la technique appelée pratique négative, qui a été utilisée. à l'origine pour le traitement de l'énurésie, de l'homosexualité et de la masturbation.
À la fin des années 1930, Mower and Mower (1938) a créé la technique du grillage et de la cloche pour le traitement de l'énurésie sur la base de leur analyse théorique (en termes de conditionnement classique) du problème. Les années 1940 ont commencé avec l'utilisation d'états aversifs induits par la drogue dans le traitement de l'alcoolisme par Voegtlin et ses associés (Lemere et Voegtlin, 1940).
D'autre part, Andrew Salter a souligné l'importance du comportement de type assertif pour le traitement de tout trouble psychologique en thérapie réflexe conditionnée (1949). En 1941, Estes et Skinner ont conçu une procédure appelée réponse émotionnelle conditionnée, mieux connue sous le nom de suppression conditionnée, pour mesurer l'état d'anxiété à travers son effet sur un comportement.
De ces expériences, il a été conclu que la punition peut conduire à l'élimination de l'exécution d'un comportement mais pas à son désapprentissage. Cependant, la contribution la plus importante du groupe de Yale en ce qui concerne les traitements a été la proposition théorique d'aborder la thérapie dans une perspective cohérente avec les modèles expérimentaux cohérents avec la recherche en laboratoire sur la psychologie animale (Vila et Fernández, 2004).
Techniques de contrôle de la respiration
Un bon contrôle de notre respiration est l'une des stratégies les plus simples pour faire face aux situations stressantes et gérer les augmentations de l'excitation physiologique qu'elles provoquent. De bonnes habitudes respiratoires sont très importantes car elles fournissent au corps suffisamment d'oxygène pour notre cerveau.
Le rythme de vie actuel favorise une respiration incomplète qui n'utilise pas la pleine capacité des poumons. Le but des techniques de respiration est de faciliter le contrôle volontaire de la respiration et de l'automatiser afin qu'il puisse être maintenu dans des situations stressantes. Série d'exercices sur la respiration:
- Exercice 1: Inspiration abdominale L'objectif de cet exercice est que la personne dirige l'air inspiré vers la partie inférieure des poumons. Pour cela, une main doit être placée sur le ventre et une autre sur le ventre. Dans l'exercice, vous devez percevoir un mouvement lorsque vous respirez dans la main située sur le ventre, mais pas dans celle située sur le ventre. Au début, cela peut sembler difficile, mais c'est une technique qui se contrôle en 15 à 20 minutes environ.
- Exercice 2: Inspiration abdominale et ventrale Le but est d'apprendre à diriger l'air inspiré vers les zones inférieures et moyennes des poumons. C'est la même chose que l'exercice précédent, cependant une fois la partie inférieure remplie, la zone médiane doit également être remplie. Les mouvements doivent être notés d'abord de la main sur l'abdomen puis sur le ventre.
- Exercice 3: Inspiration abdominale, ventrale et costale Le but de cet exercice est de parvenir à une inspiration complète. La personne, placée dans la position de l'exercice précédent, doit d'abord remplir la zone de l'abdomen avec de l'air, puis l'estomac et enfin la poitrine.
- Exercice 4: Expiration Cet exercice est une continuation du 3ème, les mêmes étapes doivent être effectuées puis, lors de l'expiration, les lèvres doivent être fermées de sorte qu'en sortant de l'air un bref reniflement soit produit. L'expiration doit être interrompue et contrôlée.
- Exercice 5: Inspiration - rythme d'expiration Cet exercice est similaire au précédent mais maintenant l'inspiration se fait en continu, reliant les trois étapes (abdomen, ventre et poitrine). L'expiration est similaire à l'exercice précédent, mais vous devriez essayer de la rendre de plus en plus silencieuse.
- Exercice 6: Généralisation excessive C'est l'étape cruciale. Ici, ces exercices doivent être utilisés dans des situations de tous les jours (assis, debout, marcher, travailler, etc.). Vous devez vous entraîner dans différentes situations: avec du bruit, avec beaucoup de lumière, dans l'obscurité, avec beaucoup de monde, la couleur, etc.
Techniques d'exposition
Exposition en direct de stimuli phobiques sans comportement d'évasion jusqu'à ce que l'anxiété disparaisse. La clé du traitement est d'éviter que l'évitement ou la fuite ne devienne un «signal de sécurité» Mécanismes explicatifs de la réduction de la peur lors de l'exposition: Habituation, d'un point de vue psychophysiologique
Changer les attentes, d'un point de vue cognitif Extinction, d'un point de vue comportemental
Paradigme de l'exposition:
- Théorie classique du conditionnement (CC) qui explique partiellement l'extinction des phobies mais n'explique pas leur acquisition.
- Théorie du conditionnement opérant (OC) qui n'explique pas son acquisition et n'explique que particulièrement son extinction
Modalités d'exposition:
- L'exposition en direct est la méthode de choix pour les phobies et la relaxation seule n'a pas d'effet thérapeutique dans les troubles phobiques.
- L'exposition imaginative soulève le problème que les stimuli d'anxiété vivants suscitent la peur chez le patient malgré son habituation dans l'imagination, mais cela présente un intérêt dans les cas où l'exposition en direct est difficile à appliquer et implique de la motivation supplémentaire pour les patients qui n'osent pas initier le traitement avec une exposition en direct
Exposition de groupe:
- Des résultats comparables sont obtenus avec une exposition individuelle et de groupe
L'exposition dans l'imagination est particulièrement indiquée lorsque:
- Le patient vit seul Le patient manque de compétences sociales
- Le patient entretient une relation conflictuelle
- L'auto-exposition est une autre forme d'exposition proposée en raison du pourcentage élevé de dépendance que présentent les patients phobiques.
Les objectifs de l'exposition sont de réduire la dépendance au patient, de raccourcir le temps de dévouement professionnel et de faciliter le maintien des résultats.
Elle est beaucoup plus puissante que l'exposition dirigée par le patient. Le succès de l' auto-exposition réside dans l'importance du patient et dans l'attribution du succès à ses propres efforts. Le principal problème de l'exposition est la persistance de sa pratique. La réalité virtuelle est une autre technique d'exposition dans laquelle elle est destinée à générer un environnement interactif et tridimensionnel dans lequel plonger le patient.
Le principal domaine d'activation a été la phobie du vol (North and North, 1994), l'agarphobie, la phobie de la conduite automobile et le SSPT chez les ex-combattants. Les longues séances d'exposition sont plus efficaces que les courtes, car elles facilitent l'accoutumance plutôt que la prise de conscience. L'effet est amélioré avec un court intervalle entre les sessions.
Les facteurs de différenciation d'une exposition sensibilisante par rapport à une exposition habituelle dépendent de la durée de l'exposition, de l'intervalle de temps entre les essais et peut-être du changement de signification du stimulus d'anxiété. Le gradient d'exposition doit être aussi rapide que le patient peut le tolérer. La potentialisation de l'exposition peut être obtenue par: modélisation par le thérapeute, renforcement contingent à l'avancement du traitement, techniques de biofeedback, entraînement aux techniques respiratoires ou cognitives ou extension de l'exposition à des stimuli externes.
Facteurs de succès de l'exposition: Montrer des comportements d'évitement clairement définis Avoir un état d'esprit normal Suivre les prescriptions thérapeutiques Ne pas être exposé à l'alcool et aux anxiolytiques Que le patient s'améliore après quelques semaines de traitement Domaines d'application: troubles phobiques, phobie rituels sociaux et compulsifs (l'exposition en direct avec prévention de la réponse est le traitement le plus efficace.
Technique de désensibilisation systématique
Avec une désensibilisation systématique, une personne peut apprendre à faire face à des objets et à des situations particulièrement menaçants, s'exposant de manière réelle ou imaginaire aux stimuli qui produisent une réponse anxieuse. Il s'agit d'apprendre à se détendre en imaginant des scènes qui provoquent progressivement plus d'anxiété. "La présentation répétée du stimulus lui fait progressivement perdre sa capacité à évoquer l'anxiété et par conséquent l'inconfort physique, émotionnel ou cognitif" La technique est très efficace pour combattre les phobies classiques, les peurs chroniques, certaines réactions d'anxiété interpersonnelles.
Il est essentiel de s'exposer de manière réelle ou imaginaire aux stimuli qui produisent des émotions anxieuses et plus il y en a, mieux c'est. Il s'agit de ne jamais éviter, de se confronter mais armé de ressources qui n'étaient pas disponibles auparavant mais qui peuvent s'apprendre. C'est pourquoi il est très important de répéter, de répéter et de répéter. Mener des approches systématiques et progressives (lentement mais sans pause, petit à petit jusqu'à ce que l'élément anxiogène perde de la force) qui seront renforcées rapidement, de sorte que la réponse perd du pouvoir face à cette situation
On peut le faire en revoyant avec l'imagination l'exposition au stimulus qui génère de l'anxiété (par exemple, comment répondre à une situation ou à une pensée devant laquelle on se sent hors de contrôle ou avec un grand inconfort psychologique ou physiologique) et après avoir maîtrisé la situation avec l'imagination (se voir par exemple) à nous-mêmes en répondant de manière contrôlée et de manière beaucoup plus positive et adaptative), plus tard pour pratiquer avec une exposition directe. Il s'agit de défaire les conditionnements provoquant l'anxiété et d'en apprendre des plus positifs et adaptatifs. Cela fonctionne pour toute situation qui peut nous causer de l'anxiété.
Les étapes sont:
- Détendez les muscles à volonté (relaxation différentielle ou progressive).
- Faites une liste de toutes les angoisses ou peurs.
- Construisez une hiérarchie de scènes d'anxiété d'une intensité d'anxiété faible à élevée.
- Avancez, par imagination ou par confrontation, avec les situations redoutées de la hiérarchie. Il est important que la visualisation soit pratiquée pour que la situation soit vécue comme très réelle. Vous n'irez pas vers une nouvelle situation d'anxiété tant que vous n'êtes pas parvenu à ce que la situation précédente dans la hiérarchie soit complètement résolue en termes d'anxiété ressentie.
Techniques aversives
Le développement formel de techniques aversives s'est développé parallèlement au développement de la théorie de l'apprentissage et de la thérapie comportementale.
PRINCIPALES JALONS DANS LE DÉVELOPPEMENT DE LA THÉRAPIE AVERSIVE
- 1920: Watson et Rayner génèrent une phobie infantile de manière contrôlée
- 1927: Paulov et Bechterev présentent le conditionnement des réponses aversives à des stimuli auparavant neutres.
- 1924: Jones élimine une phobie infantile de manière contrôlée
- 1930: Kantarovich applique des procédures aversives dans le traitement de la dépendance à l'alcool
- 1938: Skinner présente une alternative théorique (conditionnement opérant) au conditionnement classique.
- 1944: Ils déclarent que les techniques aversives suppriment les réponses aux problèmes mais ne génèrent pas leur désapprentissage. 1950: Lemere et Voegtlin fournissent des données sur 4096 cas d'alcooliques traités avec des stimuli chimiques.
- 1964: Solomon récapitule ses investigations sur l'apprentissage des réponses d'évasion et d'évitement à l'étude des techniques aversives comme alternative ou complément à CC.
- 1966: Azrin et Holth examinent et évaluent l'efficacité de la punition d'un point de vue opérant
- 1966: Prudence applique l'aversion avec des stimuli imaginaires (punition secrète)
Quelques raisons cliniques et éthiques justifiant son utilisation:
- Lorsque le comportement inadapté est si grave qu'il pourrait nuire aux autres et à vous-même
- Lorsque le comportement inadapté est extrême et durable et n'a pas répondu à d'autres types de programmes
- Lorsqu'un patient n'a aucun type d'attention pour développer des comportements positifs qui lui donnent accès à des renforçateurs ultérieurs, étant donné l'extrême gravité de ses actions.
- Lorsque des programmes de recrutement préventif, carcéral ou absolu sont développés pour éviter l'apparition de comportements inadaptés.
Modèles qui expliquent le développement de thérapies aversives:
- Conditionnement classique
- Conditionnement opérant
- Évitement apprendre Feldman et MacCulloch
- Paradigme de la punition
- Théories centrales
Changements d'attitude, dissonance cognitive, essais cognitifs
Techniques de biofeedback
Elles sont définies comme toute technique utilisant l'instrumentation pour fournir à une personne une information immédiate, précise et directe sur l'activité de ses fonctions physiologiques et peut être considérée comme une procédure d'autocontrôle.
Objectif de la formation en BF: Que la personne parvienne à contrôler volontairement une réponse physiologique liée à un problème spécifique de manière rapide et adéquate et qu'elle soit capable de mettre en pratique ce contrôle dans les conditions habituelles dans lesquelles il est utile.
L'entraînement en BF est un cas de mise en forme dans lequel l'activité à réaliser est le contrôle d'une réponse physiologique spécifique.
BF électromyographique
Fournit des informations sur l'activité du groupe musculaire ou du muscle sur lequel les électrodes (de surface) sont placées
Apprendre à contrôler une réponse musculaire spécifique en augmentant ou en diminuant la tension musculaire.
Il est indiqué pour les problèmes et troubles qui impliquent une tension musculaire excessive ou un manque de tension musculaire (lombalgie, maux de tête, scoliose, bruxisme, paralysie cérébrale, hypotonie musculaire, hémiplégie, pied tombant, etc.)
Électrodermique BF
Il fournit des informations sur la réponse de conductance de la zone de la peau où les électrodes sont placées. Les valeurs dépendent du niveau d'activation du système nerveux sympathique: Il permet d'identifier le niveau général d'activation et de s'entraîner à le contrôler.
Il est indiqué pour les troubles associés à un niveau élevé d'activation sympathique ou ceux dans lesquels la réduction d'activité aura des effets bénéfiques (asthme, insomnie, dysfonctionnements sexuels, maux de tête, tachycardies), ou les troubles anxieux et hypertendus.
Il est également utilisé comme traitement de relaxation.
Température BF
Il rapporte la température périphérique de la zone du corps où se trouve le capteur. La température de la peau dépend de l'apport sanguin de la zone sous-jacente, c'est pourquoi elle a été utilisée comme estimation indirecte de la circulation périphérique, appliquée pour contrôler les problèmes circulatoires.
Indications: Troubles vasomoteurs, migraines, impuissance, Raynaud, dermatite, asthme.
Électroencéphalographique BF
Il rend compte de l'activité électrique du cortex cérébral. C'est une méthode remise en question, sauf en cas d'épilepsie
Fréquence cardiaque BF
Il rapporte le nombre de battements cardiaques par unité de temps permettant d'identifier à la fois la fréquence et la régularité des battements.
Indications: Contrôle de la tachycardie.
TA du volume sanguin
Il rapporte la quantité de sang qui passe à travers un vaisseau ou, alternativement, la dilatation qu'il atteint.
La personne peut apprendre à réduire ou à augmenter le flux sanguin vers la région.
Indications: Troubles vasculaires tels que maux de tête, Raynaud, hypertension.
Tension artérielle BP
L'un des plus utilisés. Ses résultats sont modestes et il a différents sous-types:
a) BF de la pression systolique mesurée par un sphygmomanomètre: Le sujet doit être entraîné à abaisser la tension artérielle.
b) Vitesse de l'onde de pouls BF: rapporte le temps nécessaire à chaque impulsion sanguine pour parcourir l'espace entre deux capteurs de pression placés sur l'artère brachiale, le premier et le radial, le second.
c) Temps de transit du pouls BF: Il mesure la vitesse du pouls sanguin. La première mesure est l'onde R de l'électrocardiogramme et la seconde est la pression pulsée dans l'artère radiale.
BF électrokinésiologique
Il renseigne sur un certain mouvement, il est utile dans les procédures de rééducation musculaire, constituant une alternative ou un complément à l'EMG BF Son utilisation s'est accrue dans le sport et le travail.
Indications: Troubles dans lesquels certains mouvements sont affectés.
Pression BF
Il rapporte la pression exercée par une certaine zone du corps sur un appareil préparé à cet effet.
Dans le domaine de la santé, il est utilisé comme information exercée par le sphincter anal (incontinence fécale) ou les muscles du col de l'utérus du vagin. Dans le domaine sportif: Amélioration des mouvements.
Pléthysmographe
Signale le changement de taille du pénis.
Techniques d'implosion et d'inondation
Il existe deux procédures pour le traitement des troubles anxieux:
- La technique d'implosion a été créée par Stampfl (1961) suivant les idées de Mower, ses bases théoriques sont la psychanalyse et la psychologie expérimentale.L'exposition se fait dans l'imaginaire, sans réponse d'évasion et le contenu des stimuli est dynamique.
- La technique de l'inondation a été créée par Baum (1968), ses bases théoriques sont la psychologie expérimentale. L'exposition se fait en direct et en imagination, et le contenu des stimuli n'est pas dynamique.
Cet article est simplement informatif, dans Psychology-Online, nous n'avons pas le pouvoir de poser un diagnostic ou de recommander un traitement. Nous vous invitons à vous rendre chez un psychologue pour traiter votre cas particulier.
Si vous souhaitez lire plus d'articles similaires à Thérapies et techniques d'intervention en psychologie, nous vous recommandons d'entrer dans notre catégorie Thérapies et techniques d'intervention en psychologie.